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Que fait monsieur Gérard Miquel après l'annulation de son élection dans le canton de Cahors-sud ? Il se maintient à la tête du Conseil Général. Et même le plus longtemps possible : peu importe la crédibilité pourvu qu'il ait le pouvoir, semble être de mise.
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Monsieur Gérard Miquel va faire appel devant le conseil d'Etat.
Le délai est alors estimé à plus de six mois. Et alors, même si le conseil d'Etat annule lui aussi le scrutin du 27 mars, les nouvelles élections ne pourront pas être organisées durant les présidentielles ni les législatives. Monsieur Gérard Miquel est donc en place jusqu'en septembre 2012. Et il doit espérer la réélection de Nicolas Sarkozy et la victoire de la droite aux législatives car si François Hollande est élu président... il s'est engagé à interdire le cumul des mandats.
Et monsieur Gérard Miquel semble vouloir rester sénateur...
Alors que... si monsieur Gérard Miquel avait été battu en mars 2011 par madame Evelyne Liarsou... Aurait-il été réélu sénateur ?
Que pensent les élus locaux lotois quand le président du Conseil Général se présente devant eux pour être réélu sénateur ? Je ne suis pas maire mais j'imagine : si nous lui refusons le Sénat il va nous en faire baver...
C'est donc du Sénat et de la présidence du Conseil Général que nous souhaitons la démission de monsieur Gérard Miquel. Les deux élections furent liées.
Naturellement, le plus souvent, quand une élection est invalidée dans un canton, le candidat vainqueur ne gagne pas du temps en recourant au conseil d'Etat : les électeurs tranchent immédiatement. Même Bernadette Chirac, dans le département voisin de Corrèze, a accepté ce principe démocratique.
Il faut donc un mouvement populaire pour lutter contre ce maintien jusqu'en septembre 2012 de monsieur Gérard Miquel à son poste, malgré la décision du Tribunal Administratif de Toulouse. Possible dans le Lot ?
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Ajout avis lotois
- le 10 janvier 2012 à 00 : 27
par nneDkyKUWBaZ : A provocative isngiht! Just what we need!
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