Les élections départementales...
Pour être élu au premier tour, le binôme femme homme devra obtenir :
- au moins la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50%),
- et un nombre de suffrages égal à au moins 25 % des électeurs inscrits.
Si aucun binôme n’est élu dès le premier tour : un second tour.
Au second tour, les deux binômes arrivés en tête peuvent se maintenir.
Les autres peuvent se maintenir seulement s’ils ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits.
Le binôme qui obtient le plus grand nombre de suffrages au second tour est naturellement élu.
Le Conseil constitutionnel a validé le mode de scrutin paritaire...
Redécoupage des cantons... action !
Jeudi 16 mai 2013, le Conseil constitutionnel a validé la loi sur les scrutins locaux instaurant un nouveau mode d’élection, le scrutin binominal paritaire, pour les futurs conseillers départementaux...
Ce mode de scrutin va entraîner une féminisation forcée des assemblées départementales, alors que 13,5 % de femmes y siègent. Bien ? Il s’agira de femmes des partis. Pas forcément l’épouse. L’amante dans certains cas ? Le problème réel n’est pas le sexe mais l’origine sociale, le parcours "obligatoire."
Après ce découpage de la population en identités sexuelles, à quand l’obligation de quotas selon les affinités sexuelles ?
Une maman et un papa symboliques à chaque canton à l’heure du mariage désexualisé...
Un apport de sang neuf dans l’arène politique ? Du sang contaminé... au clientélisme.
Le dossier du redécoupage va naturellement susciter des indignations...
---> Parole à Gérard Miquel (extrait)
Naturellement, je n’ai pas rencontré le Président du Conseil Général.
Grande déclaration de Gérard Miquel : « Le Lot va être recomposé. » Dans leur truc quotidien du 5 juin 2013 :
- La carte du département va être profondément modifiée en vue des prochaines élections départementales de mars 2015. Beaucoup critiquent cette réforme…
- Je le sais. Mais je maintiens que c’est une bonne réforme. Depuis que Napoléon a découpé le territoire, les choses ont quelque peu évolué. Le Lot comptait 280 000 habitants en 1816 et environ 175 000 aujourd’hui. La population n’est pas répartie de la même façon. Auparavant, les gens vivaient plus dans les villages qu’à la périphérie des villes. Il est donc indispensable de faire ce nouveau découpage.
- Vous travaillez sur la future carte cantonales. Comment éviter le charcutage ou le tripatouillage politique ?
- Il n’y aura pas de tripatouillage politique. La carte que je compte proposer au préfet et qui devra être validée par le ministre de l’Intérieur n’obéit qu’à une règle : la cohérence géographique. J’ai demandé à tous les conseillers généraux de me faire leur carte départementale. Certains m’ont répondu en insistant sur les contours futurs de leur canton. Moi, je raisonne sur le département. Il y aura donc des déçus...
- Sans dévoiler la carte, vers quelles associations se dirige-t-on ?
- Les cantons les plus petits devront compter 8 000 habitants, les plus gros 12 000. Regrouper les cantons de Martel et de Vayrac me semble cohérent. Souillac et Payrac, ça peut marcher. Les trois cantons de Cahors et les deux de Figeac ne resteront pas en l’état. Mais le nœud du problème est constitué par l’espace central. On est sur un territoire avec une faible densité de population et on peut très bien avoir un canton demain avec 35 à 40 communes. Il faudra aussi voir comment on traite les cantons de Saint-Géry, Lauzès et, à l’Est, Latronquière, Lacapelle-Marival ou Livernon. Les cantons de Limogne et de Lalbenque évolueront également. Le cas des cantons de Luzech et de Catus doit être posé. La Bouriane va évoluer. Tout n’est pas calé mais Saint-Germain, Cazals, Salviac, Gourdon : tout cela va se recomposer. Tout est ouvert, vraiment.
Sur Montcuq et Castelnau, pas un mot ! Mais il semblait manquer deux cents âmes à la somme des deux entités pour atteindre la barre des 8 000.
Quant à son avenir. Il faudra le battre !...
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